Est-ce que l’urticaire est dangereux ?

L’ urticaire est une maladie de la peau très fréquente. On estime qu’entre 15 et 20% de la population mondiale connaissent au moins une fois dans leur vie un épisode d’attaque aiguë d’urticaire. Mais comment réagir à une attaque d’urticaire ? Quels sont les gestes à éviter et lesquels prioriser ? Clarification d’un dermatologue-allergologue de Lyon.

Comment traiter l’urticaire ?

Le traitement de l’urticaire est basé sur la prise d’antihistaminiques, de 1 à 4 comprimés par jour en fonction de l’intensité de la crise. Dans 90% des cas, il s’avère efficace. Dans les 10% restants, il est nécessaire d’aller au-delà de ce traitement avec d’autres options thérapeutiques. Ces stratégies comprennent l’éducation thérapeutique qui améliore la qualité de vie, et certains médicaments injectables avec suivi spécialisé. Il faut savoir que même dans le contexte d’une crise aiguë, conduisant à l’apparition d’un œdème, par exemple, l’urticaire reste une maladie bénigne.

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Les onguents sont-ils recommandés en cas d’urticaire aiguë ?

Non, l’urticaire n’est pas traitée avec de la pommade. Mais seulement par antihistaminique, il empêchera la jonction entre l’histamine et son récepteur à la surface des petits vaisseaux.

Station avec des effets pervers de la cortisone !

Quel conseil pour donner à une personne souffrant d’urticaire ?

Tout d’abord, n’utilisez jamais de cortisone orale ou injectable. Dans la moitié de l’urticaire chronique, des plaques apparaissent sur le visage. Il contient beaucoup plus de vaisseaux que d’autres parties du corps. Si vous avez de l’urticaire sur votre visage, il peut facilement gonfler, devenir rouge ou se déformer facilement. L’urticaire se transforme parfois en un œdème (souvent appelé « œdème de Quincke »).

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cortisone peut être efficace dans le traitement de l’crise d’urticaire, mais une fois cet effet dissipe, une rechute est susceptible de se produire très rapidement avec une crise encore plus grave ! Ce « rebond », plus important que l’urticaire de base, conduit à la tentation d’un nouvel apport de cortisone avec un risque avéré de dépendance La à ce médicament. En plus du risque de complications associées à l’apport chronique de cortisone à fortes doses, cette dépendance rend également le patient résistant aux antihistaminiques. Pour éviter ce cercle vicieux, vous ne devriez jamais prendre de cortisone. D’autant plus que dans la grande majorité des cas, les antihistaminiques suffisent.

Faut-il éviter de se gratter ?

Gratter n’est pas grave ou dangereux car il ne laisse pas de cicatrice. Cependant, sous l’effet du grattage, la peau recevra un signal d’avertissement et l’urticaire s’aggravera souvent dans les endroits stimulés. Cela dit, l’urticaire est souvent très prurigineuse et alors il est difficile de ne pas gratter…

Éviter l’alcool et café

Vos ruches devraient-elles être évitées sous l’eau ?

Vous pouvez prendre une douche froide ou chaude – il est sûr de calmer les démangeaisons. D’autre part, l’eau chaude conduit à une augmentation de la rougeur due à la poursuite de l’expansion des petits vaisseaux (le même mécanisme que quand il devient rouge avec la chaleur).

Quel régime en cas d’urticaire ?

Contrairement aux hypothèses courantes, il n’y a pas de régime draconien à suivre pour éviter les crises d’urticaire. Il est conseillé d’éviter la mauvaise utilisation de certains aliments riches en histamine, tels que le fromage fermenté, les saucisses, la choucroute, l’alcool et excitant comme le café à fortes doses ou le tabac…

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À SAVOIR

Les origines d’une crise d’urticaire sont variées et dépendent des individus. Cette peut être contact direct de la peau avec un allergène, une réponse immunitaire à la nourriture ou d’autres allergènes, contact avec l’eau, déviation de température, frottement… Dans certains cas, des plaques rouges apparaissent, liées à des pathologies internes (infection, pathologie dissimmunitaire…), ou même après une piqûre d’insecte ou prise de certains médicaments. Le stress serait également la cause de certaines crises.

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