Comprendre les ETF synthétiques et leur réplication d’indice grâce aux swaps

Les fonds négociés en bourse (ETF) synthétiques sont une alternative intéressante pour investir dans des marchés de niche ou des classes d’actifs telles que les matières premières et le monétaire qui ne seraient pas accessibles à la plupart des investisseurs. Un ETF synthétique réplique son indice grâce à une transaction de swap sur rendement total. Dans cette méthode de réplication, l’indice est répliqué par le biais d’une transaction de swap. L’ETF conclut un contrat avec une institution financière, qui doit fournir le rendement de l’indice en échange d’une commission. Dans cet article, nous abordons pour vous la réplication d’un indice avec un contrat de swap et examinons également certains éléments importants tels que les avantages, les risques et la réglementation liée aux ETF synthétiques.

Les avantages des ETF synthétiques par rapport aux ETF physiques

Les ETF synthétiques permettent d’économiser significativement des coûts et ont souvent une meilleure capacité à suivre certaines variations de marché, comparé aux ETF physiques. En outre, ces instruments possèdent un niveau de transparence élevé, car plusieurs émetteurs d’ETF offrent des informations quotidiennes sur leur site concernant la composition du portefeuille, le collatéral détenu et le niveau de risque contrepartie. Cela peut être particulièrement intéressant pour les investisseurs souhaitant prendre des décisions éclairées en matière d’investissement. Pour en apprendre davantage sur les ETF et les différents types de produits financiers, consultez la plateforme Saxo.

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Il est important de souligner que les ETF synthétiques impliquent généralement un risque de contrepartie, qui découle du contrat de swap conclu entre l’ETF et l’institution financière. Toutefois, ce risque est minimisé par diverses mesures de sécurité. La réglementation UCITS limite le risque de contrepartie à un maximum de 10 % des actifs du fonds. Ainsi, les pratiques courantes pour réduire ce risque comprennent la revalorisation quotidienne des swaps, l’utilisation de plusieurs contreparties ou encore la surdimension du collatéral détenu.

Dans le cadre d’un contrat de swap, la contrepartie s’engage à verser à l’ETF le rendement de l’indice, dividendes compris. En contrepartie, elle perçoit une commission et les revenus des titres détenus en garantie dans son portefeuille. Les fonds d’un ETF synthétique sont investis dans un panier de titres qui servent de collatéral à la contrepartie du swap. Par exemple, un ETF synthétique sur le marché européen peut également inclure des actions japonaises dans son portefeuille de collatéral.

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Les principaux types d’ETF synthétiques basés sur les swaps

Selon la manière dont le collatéral est détenu, il existe deux grands types d’ETF synthétiques basés sur des swaps : les swaps financés (ou ‘Funded Swaps’) et les swaps non-financés (ou ‘Unfunded Swaps’). Dans le cas des swaps financés, la contrepartie recueille le collatéral et le dépose auprès d’un administrateur indépendant qui le détient au nom de l’ETF. Cela permet de réduire davantage le risque associé à ces produits financiers. En revanche, dans le cas des swaps non-financés, le collatéral n’est pas détenu par un tiers et le risque de contrepartie peut être légèrement plus élevé.

Il est essentiel d’examiner attentivement les coûts associés aux ETF synthétiques avant d’envisager un investissement. Bien que les frais de fluctuation soient généralement faibles, cela ne signifie pas nécessairement que la différence globale entre l’ETF et l’indice est faible. Les frais de swap ne sont pas inclus dans le ratio de frais totaux (TER), il convient donc d’évaluer ces coûts en plus des autres frais inhérents à l’investissement dans un ETF synthétique.

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